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Étincelles

Une nouvelle collection de littérature jeunesse.

Le Diable se moque bien des histoires d'amour

Qu'est-ce que le sens de la vie dans un État qui prévoit et organise tout pour vous ?
Au nom du bien commun, l’État rabote les libertés individuelles. Il décide de la vie des gens, y compris dans ce qu’elle a de plus intime : les études, l’emploi, le lieu de vie, le conjoint. C’est sans compter sur ce qui fait l’essence de l’être humain et ne sera jamais quantifiable…
Dès le plus jeune âge, les enfants sont évalués à intervalles réguliers et se voient attribuer une liste de notes : Quotient Intellectuel, Quotient Beauté, Quotient Avenir, Quotient Famille, etc. La somme de ces quotients représente la note globale du citoyen, qui va déterminer les différents aspects de sa vie.
Le classement entre Inférieurs et Supérieurs, l’interdiction de s’unir à une personne dont la note globale est trop éloignée de la sienne… les règles, devenues trop restrictives, vont susciter bien des déceptions et des désespoirs.
C’est dans ce contexte que Mia, 19 ans, arrive à la maison communale au bras de son père. Elle n’est pas inquiète : la note globale du jeune homme auquel elle souhaite s’unir est proche de la sienne, et son père lui a constitué une dot conséquente. Mais rien ne se passe comme prévu. Alors que Clément repart au bras d’une jeune fille plus riche qu’elle, Mia se retrouve unie de force à un inconnu : Raphaël.
Mia souffre, se terre dans une chambre dont elle interdit l’accès à son époux, laissant la gouvernante — Eve — gérer la maison à sa guise.
Si certains parviennent à trouver une forme de bonheur dans cette vie bridée, ce n’est pas le cas de Mia, Raphaël, Clément et Eve. Tous rêvaient d’une vie à leur mesure, d’amour, de famille, d’un peu plus de liberté aussi.
La situation devient encore plus difficile à supporter le jour où Mia se rend compte que Clément et son épouse habitent dans le même quartier. Incapables de résister au lien qui les unit depuis des années, ils décident de vivre leur amour lors de rencontres clandestines.
Rejeté, déçu, Raphaël s’entiche de la gouvernante, Eve, qui représente la femme idéale à ses yeux.
Chacun grappille ainsi quelques miettes de bonheur comme il le peut, jusqu’à ce qu’ils arrivent à un point de non-retour : Mia et Eve tombent enceintes. Si Mia peut faire passer son enfant pour celui de Raphaël, Eve, elle, se trouve dans une impasse. Les célibataires ne sont pas autorisés à avoir des enfants hors union. Son bébé lui sera enlevé à la naissance, et sa note globale sera revue à la baisse.
Il ne leur reste dès lors qu’une seule solution : fuir. Passer la frontière de l’État sans autorisation officielle relève de l’utopie, surtout pour les Supérieurs. À tout moment, ils risquent d’être arrêtés par la milice, ou même d’être dénoncés par un membre de leur propre famille. Ils décident malgré tout de tenter le tout pour le tout, mais à chaque tentative, un nouvel obstacle se dresse devant eux.

Parviendront-ils à quitter l’État pour vivre enfin libres et heureux ? Ou trouveront-ils une forme de bonheur à l’intérieur de leur prison dorée ?

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Sortie interdite


Arthur, onze ans, est un petit garçon à la langue bien pendue et au caractère de cochon. Il adore semer la pagaille, surtout quand il est avec sa mère, Marie-Ève, une femme aussi désorganisée qu’attachante. Ce duo explosif se rend à la jardinerie Monsieur Vert pour une course rapide, mais rien ne se passe comme prévu. Entre les plantes, les sacs de terre et les lapins géants des Flandres, ils se retrouvent enfermés dans le magasin à l’heure de la pause de midi à cause de l’étourderie d’un employé pressé de partir déjeuner.
Pour se sortir de ce pétrin, ils contactent le restaurant chinois voisin, Le Pékinois, où Vincent Vandenabeele, le patron de la jardinerie, est en train de savourer son thé au jasmin. Mais en voulant jouer les héros et les libérer, Vincent traverse la nationale en courant et se fait renverser par une voiture. Résultat : un embouteillage monstre, des policiers débordés et une jardinerie sans patron. Comme si cela ne suffisait pas, Laurette, la comptable mal-aimée de l’entreprise, s’écroule devant la grille, victime d’un arrêt cardiaque. Arthur et sa mère, déjà soupçonnés d’avoir causé des dégâts dans la jardinerie, deviennent les principaux suspects.

Arthur, fidèle à son tempérament de petit diable, ne manque pas de rajouter une couche en libérant les lapins de la jardinerie, qui s’éparpillent joyeusement dans les allées. La situation dégénère encore lorsque le garçon, acculé par les policiers et les employés de la jardinerie, menace de mettre fin à ses jours avec le sécateur ayant servi à la libération des lapins. Et voilà que la police doit gérer deux cadavres, un accident de la route, et un gamin insupportable qui menace de se suicider avec un sécateur.
Pendant ce temps, les employés de Monsieur Vert, entre deux frites sauce samouraï chez Frifrite, tentent de comprendre ce qui leur arrive. Yolande, Bastien, Arnaud et John, désormais au chômage, se demandent si un héritier quelconque viendra sauver leur emploi ou si leur avenir est définitivement fichu.
L’arrivée de Jonathan, le père d’Arthur, met fin à cette journée infernale. Il récupère son fils et l’emmène chez sa grand-mère Madeleine, une vieille dame excentrique qui collectionne des boules de déodorant et vit avec son chat, Lego. Mais même là, le chaos continue : Arthur harcèle le pauvre matou. Dans sa fuite, Lego provoque un accident domestique : Madeleine glisse sur une de ses boules de déodorant et se tue en tombant. Jonathan, dévasté, doit gérer la perte de sa mère tout en s’occupant de son fils, qui semble plus préoccupé par son sandwich au poulet-curry que par le drame familial.
Pendant ce temps, la vie reprend son cours pour les autres personnages : Chloé, la femme de ménage, retrouve son téléphone volé, Jennifer, la serveuse du Pékinois, tente de sécher ses larmes, et les policiers, débordés, essaient de démêler les fils de cette journée surréaliste.


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